Le vent qui nous traverse

Le vent qui nous traverse

danse et arbre

Chercher au fond de soi ce qui fait « oui » et l’inviter chaque jour dans son quotidien. C’est comme apprendre à marcher, à parler, nous dire, aimer… Curieux (ré)apprentissage mais au combien passionnant autant que déroutant; Une forme de reconditionnement pour œuvrer chaque jour dans le sens du soi et de la douceur et ancrer véritablement qui nous sommes. Cela peut être long, c’est selon.

Mère Nature est divine en cela et m’aide à dompter mes impatiences. Elle m’offre des éléments inspirants, puissants et ainsi, j’accède à des immensités qui offrent à mon corps une sensation de « ré-union », où toutes les polarités peuvent exister et se vivre ensemble…Danser l’ Eau,  la Terre,  le Feu, le Bois, l’ Air et le Métal…danser pour, danser avec… Il y a ce que je ressens, leurs symboliques et l’histoire que je me raconte avec eux… mais il y a aussi un mouvement, un abandon, un « être avec  » qui m’offre une danse de l’instant, aux formes libres qui sont ce qu’elles doivent être. Danser avec les éléments et les laisser maître de mes mouvements, apprendre de leurs puissances et permettre à mon corps de les vivre. Le vent écossais aura été un merveilleux terrain expérimental. Et curieusement, le vent écossais est venu réveiller une danse de l’enracinement, une qui semble chercher ses propres racines…Gratitude douce Ecosse. J’ai aimé découvrir une danse différemment colorée, différemment savoureuse, incroyablement spontanée. Jules Beaucarne ne m’a pas quitté🕊 avec son Femmes et hommes, merci :

« Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
Ne vous laissez pas attacher
Ne permettez pas qu’on fasse sur vous
Des rêves impossibles
On est en amour avec vous
Tant que vous correspondez au rêve que l’on a fait sur vous
Alors le fleuve Amour coule tranquille
Les jours sont heureux sous les marronniers mauves
Mais s’il vous arrive de ne plus être
Ce personnage qui marchait dans le rêve
Alors soufflent les vents contraires
Le bateau tangue, la voile se déchire
On met les canots à la mer
Les mots d’amour deviennent des mots couteaux
Qu’on vous enfonce dans le cœur
La personne qui hier vous chérissait
Aujourd’hui vous hait.
La personne qui avait une si belle oreille
Pour vous écouter pleurer et rire
Ne peut plus supporter le son de votre voix
Plus rien n’est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre
Il pleut et vous remontez la rue
Dans votre pardessus noir
Est-ce aimer que de vouloir que l’autre
Quitte sa propre route et son propre voyage ?
Est-ce aimer que d’enfermer l’autre
Dans la prison de son propre rêve ?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
Ne vous laissez pas rêver par quelqu’un d’autre que vous-même
Chacun a son chemin qu’il est seul parfois à comprendre
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Si nous pouvions être d’abord toutes et tous
Et avant tout et premièrement
Des amants de la Vie
Alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs, ces éternels mendiants
Qui perdent tant d’énergie et tant de temps
À attendre des autres, des signes, des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la Vie
Tout nous serait cadeau, nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau
À chacun sa texture, son tissage et ses mots »

Une réflexion sur « Le vent qui nous traverse »

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